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Lundi 23 Février 2009


PESSAC, CAP DE BOS. Un problème foncier bloque la rénovation du centre commercial. Les commerçants s'impatientent
Une rénovation en panne


Une visite sur le terrain pour faire avancer le dossier (PHOTO W.D.)

La traditionnelle visite de quartier du maire ne fut pas un luxe, à Cap de Bos. Les commerçants l'attendaient impatiemment. En fait ce qu'ils attendent depuis des années c'est la rénovation de leur centre commercial. Apparemment, ils ne sont pas les seuls à perdre patience. « On est au bout du bout, j'en ai marre », a dit Jean-Jacques Benoît, en agrippant sa propre écharpe. « Je voulais que ce soit fait en 2009. La ville est prête. Si ça bloque encore, on demandera à la CUB de lancer une procédure d'emplacement réservé. »

« Mitage » foncier

Elle permettrait d'assurer la maîtrise foncière, indispensable avant de lancer les travaux. Car la collectivité ne peut pas les engager sur des espaces appartenant à autrui. Il faut donc que le GIE (Groupement d'intérêt économique) qui régit notamment les relations intérieures et extérieures du centre commercial, les achète puis les recède pour une somme symbolique à la ville. Or, actuellement le site est un entrelacs de parcelles : « Je n'ai jamais vu un mitage pareil », s'est encore exclamé le maire.

La configuration est liée à l'histoire du centre. L'aménageur a revendu des éléments petit à petit, mais pas tous : « En 2001, on avait trouvé un accord avec lui », se souviennent Béatrice Duthil et Christophe Lafon, respectivement présidente et Vice-président du GIE. « Mais il ne s'est pas concrétisé. »

« Il a peut-être un problème. Nous allons réécrire aux uns et aux autres », a ajouté Jean-Jacques Benoît. Car il y a d'autres éléments à acquérir, mais dont le propriétaire est décédé. La succession ne facilite pas les choses.

Pour l'instant, le centre continue de vieillir, avec sa galerie couverte de tôle rouillée. Elle a au moins le mérite d'avoir résisté aux tempêtes. « Mais jusqu'à quand ? » s'est interrogé le maire.

Le rendre plus convivial

L'architecte a prévu de la remplacer par une plus moderne, plus haute, plus lumineuse qui rendrait les boutiques plus avenantes, ce qui est fondamental dans le commerce. Le sol doit également être traité. La configuration générale ne changerait pas. En revanche, certains souhaiteraient la présence près du rond-point, d'un totem pour signaler le centre commercial - un peu en retrait - aux automobilistes de passage.

Le centre compte une douzaine de commerces dont une Poste et un Mutant. Ce discount alimentaire fait office de locomotive et attire aussi une clientèle extérieure au quartier.
Auteur : WILLY DALLAY

source: http://www.sudouest.com/gironde/actuali … 07597.html